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Le Festival de Gérardmer, lieu emblématique des passionnés de films fantastiques dans les Vosges, a couronné le premier long-métrage du talentueux cinéaste sud-coréen Jason Yu, âgé de 34 ans. La 31e édition du festival, présidée par l’écrivain renommé Bernard Werber, célèbre l’œuvre audacieuse de Yu, située entre le film d’horreur et la comédie. Le récit explore la vie bouleversée d’un jeune couple lorsque le mari, devenant somnambule et menaçant la nuit, plonge sa femme dans la terreur. La sortie de Sleep en France est prévue pour le 21 février.
Les Prix du jury du Festival récompensent cette œuvre
Ce festival n’a pas seulement célébré le succès de Sleep, mais a également décerné deux Prix du jury. Le premier a été attribué à Amelia’s Children, du réalisateur portugais Gabriel Abrantes. Ce huis clos, prenant une tournure cauchemardesque, relate l’histoire d’un homme retrouvant sa famille alors qu’il se croyait orphelin. Le second Prix du jury a honoré « En attendant la nuit » de la réalisatrice française Céline Rouzet, une histoire captivante d’un adolescent dépendant de sang humain pour sa survie, qui tombe amoureux d’une voisine.
La diversité des genres de films récompensée au Festival
When Evil Lurks, le film du réalisateur argentin Demián Rugna, a remporté à la fois les récompenses de la critique et du public avec son récit captivant de possession lors de ce festival. Le gagnant de la Région Grand-Est est The Seeding du Britannique Barnaby Clay. Enfin, le Grand Prix du court-métrage a été décerné à Transylvanie du talentueux Français Rodrigue Huart, sous la présidence du célèbre auteur de polars Bernard Minier au festival.
Projection de grands classiques du cinéma vampirique
La cinémathèque française a accueilli, pour la sixième année consécutive, une sélection des films en compétition du 31 janvier au 5 février. Le film Sleep de Jason Yu a été projeté le premier jour ainsi que le 4 février. En parallèle, le festival de 2024 a proposé une rétrospective sur le thème des vampires, mettant en lumière des classiques tels que Dracula de Francis Ford Coppola (1992), Nosferatu le vampire (Friedrich Wilhelm Murnau, 1922), et Le Bal des vampires (Roman Polanski, 1967). Un voyage cinématographique diversifié qui a su captiver le public.
Un évènement qui a fait plaisir aux cinéphiles
En somme, cette édition du Festival de Gérardmer restera gravée dans les mémoires comme un moment où la passion du cinéma fantastique a fusionné avec la découverte de talents prometteurs et la célébration d’œuvres cinématographiques captivantes, telle que Sleep. Le rendez-vous est pris pour l’année prochaine, dans l’attente de nouvelles surprises et émotions cinématographiques.